Vive la réclame
Le procédé d’impression lithographique par superposition des couleurs, ou chromolithographie, date de 1837. Il a été considéré à l’époque comme une dimension importante du progrès de l’imprimerie et de la communication.
Il s’agit d’établissements identifiés par le nom de leurs fondateurs ou bien par le nom de l’enseigne (Goursat, «À la grâce de Dieu»...).
En Limousin, en lien avec la Révolution industrielle, ce développement a permis la production d’encarts publicitaires commandés par les fabriques, les commerces de gros et de détail et les industries de Limoges.
Les illustrateurs sont la plupart du temps anonymes avec des graphismes variés et riches, une grande diversité de thèmes et de contenus, pour partie humoristique, artistique ou pseudo-historique.
L’exposition proposée par les Archives municipales représente une collection de 250 pièces acquise en 2016, qui a trait à 27 entreprises limougeaudes. Chaque encart publicitaire comporte deux volets : une illustration sur le recto et, sur le verso, une description de l’entreprise avec adresse, information sur les produits mis en vente et message de communication
Y figurent également des évocations de l’empire colonial. On trouve aussi des suites de 6 à 10 petites scènes racontant une histoire à la manière d’un jeu d’images.
Ces illustrations inspirent encore aujourd’hui des créateurs telle l’association de brodeuses «Au Fil de l’Aurence» à Limoges pour enrichir l’édition 2019 de son salon-exposition.