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Où va la mort des jours - Mise en scène et écriture Amélie Rouffanche

Durée : 6min 51sec | Postée : 03/02/2015 | Chaîne : Culture festivité
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"Où va la mort des jours" est une mise en écho de témoignages, d’événements historiques communs, de récits de vie de personnes nées entre 1916 et 1950 vivant aujourd'hui en EHPAD. C’est une pièce pensée comme une composition multiple autour de la mémoire, d’un territoire et des mémoires. Une composition visuelle, sonore et d’objets où les comédiens professionnels et amateurs portent en chœur récits de vie, poésie et chronique sociale ou historique.
En collaboration étroite avec les EHPAD de Châteauneuf-la-Forêt, Eymoutiers, Bujaleuf et Saint-Léonard de Noblat, Amélie Rouffanche, a collecté depuis 2011 des «traces» du passé - témoignages, enregistrements sonores et visuels, anecdotes, objets, photos. Dans ce spectacle, elle met en scène six residents de ces maisons de retraites et trois comédiens professionnels pour porter ces paroles hésitantes, ces souvenirs fragiles, ces images qui se dérobent et qui se reconstruisent. Dans une mise en scène délicate, drôle et résolument contemporaine elle nous livre la mémoire poétique et vivante d'un territoire, celui du pays Monts & Barrages.
Présente aussi dans le spectacle, la poésie du grand-père d'Amélie : Joseph Rouffanche, prix Mallarmé en 1984, amoureux de sa région dont l'oeuvre bucolique fait une large part aux sens et à l’enfance, questionnant sans cesse la mémoire.


1.Posté par Ganry le 07/12/2017 18:17
A l'attention de Madame Amélie Rouffanche
Quelle belle action vous faites là ! (Très bien retransmise à travers cette vidéo). Recueillir le témoignage de personnes âgées sur une période de 150 ans - car comme vous le dites, elles prennent en compte le témoignage de leur parents - est tout simplement formidable au plan de la culture et au plan de l'humain. Très bel hommage à votre grand-père dont je connais l'ouvrage auquel vous faites référence, et surtout dont j'ai beaucoup entendu parler, il y a quelques 60 ans, par mon frère cadet qui l'a eu comme professeur de français au collège de Cognac dans les années 1957/58 et dont il ne tarissait pas d'éloges ! Pourrais-je me permettre de vous poser une question concernant votre grand-père : un jour de l'époque du collège, mon frère nous dit qu'à Oradour, la seule femme qui put s’échapper de l’église transformée en brasier dans laquelle toutes les femmes et les enfants du bourg avaient été enfermés, en se jetant par une des fenêtres de l’église,s'appelait Marguerite Rouffanche, qu'il tenait cette information de son professeur, Joseph Rouffanche (à l'époque ce drame était récent) et il aurait dit à ses élèves être apparenté à cette dame. Mais je doute de ma mémoire sur ce dernier point me demandant si je ne l'ai pas moi-même brodé ! Mon frère est actuellement disparu, et je ne peux plus lui poser la question. C'est donc vers vous que je me tourne pour obtenir une réponse à cette question très spécifique. Bien cordialement. Francis Ganry

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