Gisèle Gréau ; Une ombre qui glisse
Toute en grâce et en délicatesse, la pièce de Giséle Gréau est un « bijou » a partager avec parents et enfants.
«Elle se fond dans la maison, discrète et silencieuse.
Elle est imprévisible et fragile mais elle peut taper du pied très fort.
Elle voudrait bien, parfois, entrer dans le creux de ce mur ou s’envoler très haut par-dessus le toit,
Être invisible. Pour elle le temps est autre, l’espace est autre et l’autre souvent n’existe pas.
Dans son monde : des mouvements furtifs, des sons, des objets complices.
Un monde de perceptions différentes, un monde riche de détails minuscules et insolites.
C’est un monde contraint mais empli d’autres libertés,
C’est un univers d’intérieurs : intérieur de maison, intérieur du corps, de la pensée.
Dans ces intérieurs se joue la vie étrange et sensible de Sara.
La danse de Sara est faite de toutes sortes de contrastes, d’oppositions, de surprises.
Son espace est minuscule ou immense, mouvant, renversant.
Et la vie se tricote, tendre et drôle, incompréhensible parfois »