Recruté par les Britanniques à Alger en 1942, il entre au Special Operations Excecutive (SOE), service chargé des opérations spéciales en terrain ennemi. Alors qu’il n’a que  20 ans, en 1943 il est parachuté pour une première opération de sabotage qui est menée de main de maître dans la zone industrielle de Rouen.
A l’été 1944, le 7 juin, Bob Maloubier est parachuté dans le Limousin, dans le secteur tenu par le colonel Guingouin où il y tient le rôle d’instructeur et de saboteur. Il sera parmi les libérateurs de Limoges.
La guerre achevée en Europe, il intègre la Force 136 qui lutte contre les Japonais en Indochine. De retour en France, il rentre dans  les services secrets français et devient en 1952 le fondateur avec Claude Riffaud du service action et de l’unité des nageurs de combats du service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).
En 1960, il quitte cet univers sans réellement couper les liens. Il entame une seconde vie en Afrique où s’entremêlent l’exploitation forestière, le pétrole et les réseaux Foccart.
A la retraite, il demeure très actif et publie de nombreux ouvrages relatant ses expériences et cet univers tel que "plonge dans l’or noir espion", (1988) ou parmi les derniers "l’espion aux pieds palmés" (2013) ou encore "colonel Z : 50 ans au cœur du M16" (2015)
Avec des images d'archives 7ALimoges rend hommage à Robert Maloubier.
A voir un entretien avec Maxime Switek sur Europe 1 ICI
et à écouter l'émission de Franck Ferrand, sur la même station, LA
Voir le documentaire "L'Espion vous salue bien"
Samedi 9 mai à 14h, le musée de la Résistance de Limoges rend hommage à Robert Maloubier