Lucia di lammermoor : une production partagée
Durée : 5:24 | Postée : 07/09/2015 | Chaîne : Culture festivité
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Nouvelle production de l'Opéra de Limoges en coproduction avec l'Opéra de Rouen Haute-Normandie et l'Opéra de Reims
A Limoges le
01 NOVEMBRE 2015 - 15H00
03 NOVEMBRE 2015 - 20H00
05 NOVEMBRE 2015 - 20H00
// Opéra en 2 parties et 3 actes de Gaetano Donizetti
Livret de Salvadore Cammarano
d'après le roman La Fiancée de Lammermoor de Walter Scott
créé le 26 septembre 1835 au Théâtre San Carlo de Naples
Lucia est une femme sacrifiée. Sur l’autel du mariage, bien sûr, avec l’homme qu’elle n’aime pas, mais aussi sur celui de l’amour – un amour trop grand et trop fort pour elle, qu’elle ne peut contenir, qui la rend folle, qui la tue. Sur l’autel du désir que toute l’époque romantique projette en elle : pure et amoureuse, avilie par le mariage, détruite par les hommes sans cœur et par les contraintes sociales, elle est le paradigme de la femme romantique. Et en tant que paradigme, elle ne peut que mourir pour satisfaire ce que tous voient en elle… La mort de Lucia, folle, et celle d’Edgardo, désespéré, agissent en catharsis de leur époque.
Au-delà du pur romantisme du chef-d’œuvre de Donizetti, c’est ce caractère ultime que Jean-Romain Vesperini met en scène. Les personnages, plongés dans leurs passions, dans leurs désirs, dans leurs éléments, se livrent tels qu’on les rêve : les hommes fiers appartiennent à la terre, Lucia est diaphane comme l’air mais elle est irrésistiblement attirée par l’eau – de la fontaine, où elle voit apparaître son fantôme, puis par le sang. Rien ne peut les réunir : ils se font face sur une terre dure et froide comme la terre d'Écosse d’où surgit un monolithe intemporel, et y répandent leur caractère, leur substance.
Dans cette Écosse de légendes, parmi les châteaux hantés, les guerres de clans et les cimetières en ruines, l’opéra de Donizetti catalyse tout le siècle romantique : les passions s’y livrent tout entières, sur un bel canto tragique et des timbres enflammés
A Limoges le
01 NOVEMBRE 2015 - 15H00
03 NOVEMBRE 2015 - 20H00
05 NOVEMBRE 2015 - 20H00
// Opéra en 2 parties et 3 actes de Gaetano Donizetti
Livret de Salvadore Cammarano
d'après le roman La Fiancée de Lammermoor de Walter Scott
créé le 26 septembre 1835 au Théâtre San Carlo de Naples
Lucia est une femme sacrifiée. Sur l’autel du mariage, bien sûr, avec l’homme qu’elle n’aime pas, mais aussi sur celui de l’amour – un amour trop grand et trop fort pour elle, qu’elle ne peut contenir, qui la rend folle, qui la tue. Sur l’autel du désir que toute l’époque romantique projette en elle : pure et amoureuse, avilie par le mariage, détruite par les hommes sans cœur et par les contraintes sociales, elle est le paradigme de la femme romantique. Et en tant que paradigme, elle ne peut que mourir pour satisfaire ce que tous voient en elle… La mort de Lucia, folle, et celle d’Edgardo, désespéré, agissent en catharsis de leur époque.
Au-delà du pur romantisme du chef-d’œuvre de Donizetti, c’est ce caractère ultime que Jean-Romain Vesperini met en scène. Les personnages, plongés dans leurs passions, dans leurs désirs, dans leurs éléments, se livrent tels qu’on les rêve : les hommes fiers appartiennent à la terre, Lucia est diaphane comme l’air mais elle est irrésistiblement attirée par l’eau – de la fontaine, où elle voit apparaître son fantôme, puis par le sang. Rien ne peut les réunir : ils se font face sur une terre dure et froide comme la terre d'Écosse d’où surgit un monolithe intemporel, et y répandent leur caractère, leur substance.
Dans cette Écosse de légendes, parmi les châteaux hantés, les guerres de clans et les cimetières en ruines, l’opéra de Donizetti catalyse tout le siècle romantique : les passions s’y livrent tout entières, sur un bel canto tragique et des timbres enflammés
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