Livres d’artistes : « Ronda »
Durée : 1:30 | Postée : 15/10/2019 | Chaîne : Culture festivité
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Tags : "Jean-Michel Ponty", "Michèle Cirès", "livres d’artistes", "sorties Limoges", "ville de limoges", 7ALimoges, BFM, Limoges, collection, poésie, tauromachie, lithogravure
Ronda est une ville andalouse considérée comme la capitale de la tauromachie.
L’artiste propose ici de restituer cet art d’affronter le taureau.
Livre-accordéon que l’on peut déplier et mettre en rond comme une arène.
Storyboard dont chaque planche constitue un plan pour l’enchaînement des scènes de la corrida. D’abord l’arène et le torero, ensuite le combat allant crescendo, enfin l’estocade et l’hommage du matador à la dépouille. La technique de la lithogravure permet un style expressionniste semi-figuratif parfaitement homogène à la tragédie qui se joue.
Le combat des couleurs primaires, entre elles et avec le noir, prolonge la violence sur le terrain chromatique. Le noir de la robe du taureau et de la mort. Le rouge du sang et de la muleta. Le jaune du soleil, du sable et du costume.
Le bleu liquide. Sous forme de projections et d’éclaboussures lorsqu’il s’agit de traits, sous forme d’eaux stagnantes lorsqu’il s’agit d’aplats. Du bleu du ciel il n’est pas question. Tout revient à la terre. Du ciel, il ne reste que le vertige.
L’artiste propose ici de restituer cet art d’affronter le taureau.
Livre-accordéon que l’on peut déplier et mettre en rond comme une arène.
Storyboard dont chaque planche constitue un plan pour l’enchaînement des scènes de la corrida. D’abord l’arène et le torero, ensuite le combat allant crescendo, enfin l’estocade et l’hommage du matador à la dépouille. La technique de la lithogravure permet un style expressionniste semi-figuratif parfaitement homogène à la tragédie qui se joue.
Le combat des couleurs primaires, entre elles et avec le noir, prolonge la violence sur le terrain chromatique. Le noir de la robe du taureau et de la mort. Le rouge du sang et de la muleta. Le jaune du soleil, du sable et du costume.
Le bleu liquide. Sous forme de projections et d’éclaboussures lorsqu’il s’agit de traits, sous forme d’eaux stagnantes lorsqu’il s’agit d’aplats. Du bleu du ciel il n’est pas question. Tout revient à la terre. Du ciel, il ne reste que le vertige.
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