Les forains, ballet urbain
Durée : 6:00 | Postée : 25/05/2016 | Chaîne : Culture festivité
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Tags : 7ALimoges, Limoges, "ville de limoges", "opéra de Limoges", "les forains" ballet, "Anthony Egée", "Franck 2 Louise"
Une créaction d'après Les Forains, ballet en un acte d'Henri Sauguet sur un argument de Boris Kochno (création le 2 mars 1945)
« Vraie fête de la jeunesse et de la danse » selon Jean Cocteau, la création de ce court ballet, quelques mois seulement après la Libération, lança la carrière de Roland Petit (1924-2011). Sa chorégraphie, mais aussi la musique d’Henri Sauguet et le livret de Boris Kochno ont aujourd’hui disparu des répertoires des troupes et des orchestres. L’Opéra de Limoges et le Ballet Urbain Rêvolution ont souhaité remettre à l’honneur – et au goût du jour – cette fête de la jeunesse et de la danse, s’emparant à nouveau du thème intemporel des forains, gens du voyage, artistes de rue.
En 1945, des forains installent leur théâtre sur une place de village ? Soixante-dix ans plus tard, des jeunes se réunissent pour un show de rue en banlieue, se lançant dans des numéros de danse hip hop seuls ou à plusieurs pour le grand plaisir des badauds. Et comme dans l’argument de Kochno, quand l’un d’eux passe avec son chapeau, il n’y a plus personne… Si le texte est intemporel, la danse et la musique peuvent bien l’être aussi. Anthony Egéa relit Les Forains au XXIe siècle. La danse hip hop se mêle poétiquement à la musique de Sauguet. Les artistes saltimbanques des deux mondes se rejoignent dans une seule et même inspiration.
Et entre chaque tableau, à l’orchestre répond un musicien électro qui fait coexister la puissance de la partition à la texture du son synthétique, transformant la musique de 1945 en aventure numérique, tirant de l’impulsion musicale de Sauguet des rythmes anachroniques qui se font évidents. On assiste à la création en live d’un objet totalement hybride : les Forains d’Anthony Égéa.
« Vraie fête de la jeunesse et de la danse » selon Jean Cocteau, la création de ce court ballet, quelques mois seulement après la Libération, lança la carrière de Roland Petit (1924-2011). Sa chorégraphie, mais aussi la musique d’Henri Sauguet et le livret de Boris Kochno ont aujourd’hui disparu des répertoires des troupes et des orchestres. L’Opéra de Limoges et le Ballet Urbain Rêvolution ont souhaité remettre à l’honneur – et au goût du jour – cette fête de la jeunesse et de la danse, s’emparant à nouveau du thème intemporel des forains, gens du voyage, artistes de rue.
En 1945, des forains installent leur théâtre sur une place de village ? Soixante-dix ans plus tard, des jeunes se réunissent pour un show de rue en banlieue, se lançant dans des numéros de danse hip hop seuls ou à plusieurs pour le grand plaisir des badauds. Et comme dans l’argument de Kochno, quand l’un d’eux passe avec son chapeau, il n’y a plus personne… Si le texte est intemporel, la danse et la musique peuvent bien l’être aussi. Anthony Egéa relit Les Forains au XXIe siècle. La danse hip hop se mêle poétiquement à la musique de Sauguet. Les artistes saltimbanques des deux mondes se rejoignent dans une seule et même inspiration.
Et entre chaque tableau, à l’orchestre répond un musicien électro qui fait coexister la puissance de la partition à la texture du son synthétique, transformant la musique de 1945 en aventure numérique, tirant de l’impulsion musicale de Sauguet des rythmes anachroniques qui se font évidents. On assiste à la création en live d’un objet totalement hybride : les Forains d’Anthony Égéa.
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