En Lemosin, chez les Ponticauds
Durée : 28:28 | Postée : 16/12/2013 | Chaîne : Culture festivité
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Tags : 7ALimoges, Limoges, "ville de limoges", "En Lemosin", "Simone Jeammot", "Jacques Combeau", Ponticauds, "Port du Naveix", Masgoulet
A flâner le long des berges de la Vienne, dans les ruelles coquettes de l'Abbessaille ou du Clos Sainte-Marie, il paraît bien loin désormais le temps où le quartier des ponts était un lieu populeux et industriel dénigré par les Limougeauds des "beaux quartiers".
Pourtant, à écouter Simone Jeammot et Jacques Combeau raconter leur enfance dans deux célèbres café-restaurant de l'endroit, "À la crotte de poule" pour l'une au "Poisson soleil" pour l'autre, ce petit monde nous paraît étonnement proche.
C'est dans un français au bel accent accent limousin, cet "accent des ponts" aux intonations occitanes, qu'ils nous parlent de leur quartier. Sous leurs évocations tout un peuple d'ouvriers, de lavandières, de personnalités fortes en couleur au verbe haut et au répertoire chansonnier inépuisable reprend vie. Des Ponticauds qui vivaient au rythme de leur rivière, qui la sillonnaient inlassablement sur leurs bateaux à fond plat, qui y pêchaient au filet, qui s'y baignaient à la belle saison...
Mais bien des choses ont changé autour du pont Saint-Étienne, si la Vienne s'y écoule toujours, paisible, pour le bonheur des pêcheurs, ce n'est pas sans tristesse ni amertume que les vieux Ponticauds parlent du Port du Naveix et du Masgoulet, tout un pan de ce vénérable quartier qui disparut sous la pioche des démolisseurs durant les années 1950-1960. Pour en savoir plus sur la mémoire ponticaude et ses langues : ponticauds.org
Pourtant, à écouter Simone Jeammot et Jacques Combeau raconter leur enfance dans deux célèbres café-restaurant de l'endroit, "À la crotte de poule" pour l'une au "Poisson soleil" pour l'autre, ce petit monde nous paraît étonnement proche.
C'est dans un français au bel accent accent limousin, cet "accent des ponts" aux intonations occitanes, qu'ils nous parlent de leur quartier. Sous leurs évocations tout un peuple d'ouvriers, de lavandières, de personnalités fortes en couleur au verbe haut et au répertoire chansonnier inépuisable reprend vie. Des Ponticauds qui vivaient au rythme de leur rivière, qui la sillonnaient inlassablement sur leurs bateaux à fond plat, qui y pêchaient au filet, qui s'y baignaient à la belle saison...
Mais bien des choses ont changé autour du pont Saint-Étienne, si la Vienne s'y écoule toujours, paisible, pour le bonheur des pêcheurs, ce n'est pas sans tristesse ni amertume que les vieux Ponticauds parlent du Port du Naveix et du Masgoulet, tout un pan de ce vénérable quartier qui disparut sous la pioche des démolisseurs durant les années 1950-1960. Pour en savoir plus sur la mémoire ponticaude et ses langues : ponticauds.org
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