David Molard dirige l'Orchestre de Limoges et du Limousin pour la première fois.
Rencontre avec ce jeune chef d'orchestre….
De Vaughan Williams à Saint-Saëns, petits et grands sont plongés dans un songe où les histoires se superposent, où les animaux paradent, nagent et volent dans une totale féerie – l’humour du Français trouve son écho dans la poésie du Britannique.
The Lark Ascending (L’Envol de l’alouette), bijou méconnu en France de la musique anglaise du XXe, ne laisse pas de séduire ses auditeurs : le violon solo figure le mouvement gracieux et aérien de l’oiseau et nous emporte au-delà des lacs et des plaines. Quant au célèbre bestiaire de Saint-Saëns, il est revisité par le regard amusé et amusant d’Eric-Emmanuel Schmitt qui, avec ses mots, prolonge la déambulation des animaux dans la tête des spectateurs. « Mon but est de montrer comment Saint-Saëns arrive à créer des animaux à partir d'instruments », dira l’auteur. Cette « fanfare des vers » donne une nouvelle dimension aux prouesses musicales de la grande fantaisie zoologique et nous invite à mêler, tout au long du concert, le poétique au ridicule, les mots aux notes, les animaux aux hommes. 
Violon : Albi Binjaku 
Mise en espace : Paul Golub
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